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Logiciel ERP : Quelle durée d’amortissement choisir ?

Les progiciels de gestion sont aujourd’hui des outils flexibles et puissants devenus indispensables aux petites et moyennes entreprises qui souhaitent développer leur activité.
De nombreuses entreprises ont utilisé le dispositif d’amortissement exceptionnel jusqu’à sa suppression en 2017, celui-ci permettait aux entreprises d’amortir de manière accélérés les logiciels achetés et de profiter d’une économie d’impôt. Le surplus d’amortissement faisait l’objet d’une reprise sur amortissement dérogatoire les années suivantes.

Avec la fin de l’amortissement exceptionnel sur l’acquisition d’un logiciel, la question de la durée peut se poser même dans les plus petites entreprises.

Amortissement d’un ERP : les règles à appliquer

Le logiciel de gestion acquis doit être amorti à compter de sa date d’acquisition et non de celle de mise en service. La durée d’amortissement doit correspondre à la durée réelle d’utilisation du logiciel par l’entreprise, compte tenu du cycle de vie du logiciel de gestion et de l’obsolescence commerciale et technique de l’environnement informatique.

Durée d’amortissement d’un ERP

Le logiciel de gestion dont la valeur hors taxes est supérieure à 500€ doit faire l’objet d’un amortissement linéaire (méthode de calcul qui permet d’évaluer le montant de la dépréciation annuelle). À ce titre, on peut retenir une durée d’amortissement identique à celles des équipements informatiques (soit sur 3 ans).
Le logiciel dont la valeur hors taxe est inférieure à 500€, bénéficie quant à lui d’une tolérance administrative. En conséquence, il est directement comptabilisé en charge.
La durée d’un an peut être retenue pour les logiciels qui doivent être renouvelés annuellement et faisant simplement l’objet d’une seule mise à jour mineure chaque année.
En cas de besoin, les entreprises peuvent toujours se référer aux barèmes des institutions fiscales.

Calcul d’amortissement d’un logiciel ERP

Vous devez prendre en compte dans le calcul de l’amortissement de votre logiciel de gestion les coûts initiaux mais aussi les coûts de fonctionnement de celui-ci :
• Licences (droits d’utilisation)
• Mises à jour légales et fonctionnelles obligatoires
• Achat de serveurs (configuration, gestion, mise à jour…)
• Développement sur mesure
• Achat de licences tierces (outils tiers pour connecter des sites e-commerce, intégrer une chaîne de dématérialisation…)
• Administration fonctionnelle et technique (livraison de la solution, intégration, paramétrage…)
Sa mise en œuvre sera facilitée par l’accompagnement de votre éditeur ou de votre partenaire intégrateur, qu’il s’agisse d’un renouvellement ou d’une première installation.

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